J’aime les travaux qui laissent à l’animal sa dignité voire la magnifie. Les bêtes ne pleurent pas, ne se plaignent pas, pourquoi en rajouter au sinistre de ce qu’elles vivent déjà ?
Je garde pour credo le « Il est poli d’être gai » de Voltaire. J’essaie de faire en sorte que mon message ne soit pas larmoyant ni dégradant. Je sais mais je ne crois pas que ce soit en montrant le pire que l’on obtienne le meilleur.
Mon animal est donc là, bien campé, solide, l’œil brillant, il nous regarde, il existe ; nous aussi.