Mes falbalas
Clin d’œil à Pompon
Pièce unique H.35cm - grès émaillé collection privée
François Pompon disait qu’il voulait « gommer les falbalas », il recherchait la pureté de la ligne, des « sculptures sans trou ni ombre ».
Pas moi. Apporter ce volume de poils courts, longs, de plumes, de lainage, matérialise à mes yeux l’envie irrépressible qu’à tout enfant de toucher. C’est ma réponse au péremptoire « Touche avec les yeux ! ». Caresser, plonger ses mains dans une crinière ou le plumage bouffant d’un cacatoès, tester la dureté d’une carapace, d’un bois, les grumeaux d’une peau. A défaut de pouvoir le faire en vrai, j’en imagine la sensation. Les poils des pattes d’un ours blanc représentent les stalactites qui se forment quand ils marchent dans la neige. Ils existent, je les montre. Oui, le lièvre a des cils, non, ce n’est pas anecdotique.